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    Je suis une couette. Non, ce n'est pas ça...

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    Les plus désespérés sont les gants les plus beaux.

                                       *

    Etre où ne pas être, telle erre la question

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                    Deviens ce que tu objets.

     


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    Carnet n°2, fin octobre : 

    Les eaux de vaisselle turbides et savonneuses remontaient en glougloutant des canalisations jusque vers l'évier où elles s'épanouissaient en un entrelacs de bulles et de déchets alimentaires sous le regard froid et neutre du néon allumé.

    L'homme avait tripatouillé en vain la cuvette et le siphon jusqu'à entrer dans un état de transe ménagère qui pouvait compromettre irréparablement son équilibre mental, et dont il ne pourrait sortir qu'avec le concours d'un puissant déboucheur liquide professionnel. 

     

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    Carnet n° 2, mi-décembre

    Au fond, mes déboires seraient peu de choses si je ne les pensais pas à travers le prisme des stéréotypes de pensées dominants. Mais le temps passe et toujours avec mon consentement on me pense, on me guide, on m'investit, on me dicte

     

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    Carnet n°1, mi-août

    Je pense que la vie au quotidien est un théâtre où l'on ne trie que les émotions les plus tristes.

     


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  • J'ai déjà écrit travailler dans une bibliothèque sans préciser laquelle. C'est la bibliothèque François Villon, dans le dixième arrondissement à Paris. Là-bas, j'anime une fois par mois des "jeux littéraires".

    Une séance était prévue le samedi 14 novembre dernier, mais elle fut annulée, la Ville de Paris ayant décidé de fermer tous les équipements habituellement ouverts au public ce jour-là, le lendemain des attentats du vendredi 13 novembre.

    Un mois plus tard, le samedi 12 décembre, nous nous sommes retrouvés entre habitués pour une nouvelle séance d'écriture.

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