• Petit poème en pause

     

    Avant de partir en vacances et de m'éloigner des écrans, voici un texte qui rappellera, je l'espère, de bons souvenirs à quelques amis. C'est un petit poème improvisé un soir que nous nous étions réunis pour un atelier d'écriture ensemble. Je ne sais plus exactement quelle était la consigne, peut-être faire l'éloge d'un objet, mais je n'en suis vraiment pas du tout sûr. C'était il y a environ vingt ans. Pendant plusieurs années, j'ai continué ces ateliers et puis tout s'est arrêté, il y a maintenant au moins dix ans.

    J'ai relu récemment quelques textes qui remontent à cette époque, sans prendre la précaution de boire quelques verres au préalable, comme j'en avais l'habitude ces soirs-là. Le plus souvent, c'est... mais on s'est bien amusé, quand même !

    Je reviens dans dix jours... A bientôt !

     

    Les chaussons

     

    A l'heure où me font souffrir mes poumons

    Je veux dédier cette affabulation

    A ma fidèle paire de chaussons.

    Quand je les porte, c'est tel frisson

    Que mes doigts de pied chantent à l'unisson :

    "C'est grand bonheur de se réchauffer

    Dans nos petits chaussons préférés"

    Et moi, je ne peux qu'approuver

    Et c'est bien là grande félicité !

    Dans ma vie, j'ai souvent pêché

    Et quand viendra pour moi l'heure d'expier

    Qu'on m'enferme tout en bas du donjon

    Qu'on me torture à coups de tisons

    Mais que jamais on ne me prive du plaisir de mes chaussons.

    « Frère de rienJournal infirme »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :