• Boire ou choisir...

     

    Carnet n°2, début octobre

    Il sortit de la taverne à une heure de la nuit aussi avancée que son ébriété et partit pour une odyssée flageolante et balourde qui dura le temps que ses jambes purent le porter et le conduisit jusqu'aux abords d'une route départementale absolument déserte où, après avoir bifurqué une dernière fois au hasard, il s'étendit et s'endormit enfin non sans avoir contemplé une dernière fois la lune dans le blanc de l'œil et s'être promis de retrouver le nom de la personne chez qui il avait pu observer pareil regard indéchiffrable.

     

     

    Carnet n°1, fin août

    Dans le territoire rêvé, par une nuit xanthique, on peut observer les papillons nocturnes xulgir à la ramure d'un saule et composer une musique féérique en voletant de branche en branche, comme un joueur de xylophone aux bras démultipliés effleurerait les lames de son instrument.

     

     

    Carnet n°2, début octobre

    Ce matin, j'ai pondu ces quelques lignes pour surmonter la difficulté d'écrire. Je ne me suis pas entendu caqueter après avoir laborieusement fini. De même, il ne me viendrait pas à l'idée d'entrer dans une phase picoleuse pour tromper, par l'écriture, mon vague à l'âme et la difficulté de vivre. L'inspiration ne se boit pas davantage qu'elle ne se glousse.

      

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