•  

    Avant de partir en vacances et de m'éloigner des écrans, voici un texte qui rappellera, je l'espère, de bons souvenirs à quelques amis. C'est un petit poème improvisé un soir que nous nous étions réunis pour un atelier d'écriture ensemble. Je ne sais plus exactement quelle était la consigne, peut-être faire l'éloge d'un objet, mais je n'en suis vraiment pas du tout sûr. C'était il y a environ vingt ans. Pendant plusieurs années, j'ai continué ces ateliers et puis tout s'est arrêté, il y a maintenant au moins dix ans.

    J'ai relu récemment quelques textes qui remontent à cette époque, sans prendre la précaution de boire quelques verres au préalable, comme j'en avais l'habitude ces soirs-là. Le plus souvent, c'est... mais on s'est bien amusé, quand même !

    Je reviens dans dix jours... A bientôt !

     

    Lire la suite...


    votre commentaire
  •  

     Carnet n°1, fin septembre 

    L'homme vivait seul, emmuré dans un silence ajouré de phrases qu'il savait, en cas de nécessité, articuler avec chaleur et politesse. Le reste du temps, il n'était ni empressé ni hostile, simplement tel qu'en lui-même, résigné et lointain, étoile errante formée par accrétion des poussières des jours.

     

    *

     

    Carnet n°2, début décembre

    La zoopsie douce est une forme d'hallucination visuelle et auditive bénigne qui se manifeste chez celui ou celle qui observe éperdu la lumière zodiacale aux heures de l'aube et du crépuscule.  Elle se traduit par l'apparition fugitive et enchanteresse d'une fauvette stellaire, laquelle volète, zinzinule et étincelle sur le plan de l'écliptique avant de rejoindre, dans un ultime éblouissement, le nuage d'étoiles dont elle était issue. 

     

    *

     

    Carnet n°2, début octobre

    C'est un ami que je n'ai pas vu depuis longtemps. Il est absorbé dans la contemplation des mordorures de l'automne. Je m'approche et m'assied près de lui sans qu'il me reconnaisse. Je le trouve très affaibli, mais je n'en déduis pas qu'il est triste ou amer. Il regarde ailleurs, il a toujours fait comme ça. Bientôt, j'irai à sa rencontre et finirai par m'enquérir, après les banalités d'usage, de sa santé et de sa situation matérielle. Il me répondra du haussement d'épaules de celui qui ne minute plus le temps peut-être encore étendu qu'il lui reste à vivre.

     

     


    votre commentaire
  •  

    Nous sommes à la mi-février et je vais pouvoir rendre Le parfum de la fraise au bout de six semaines d'emprunts. (trois semaines + une prolongation).

    Lire la suite...


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires