• Avertissement :

    J'ai écrit ce texte au début du mois d'août dernier. Quelques jours après, j'en ai écrit un second, que je mettrai en ligne après celui-ci.

    Les deux textes réunis forment une manière de préambule à "Jeux me souviens", qui sera une sorte de jeu d'écriture et de paroles  directement inspirée des œuvres de Joe Brainard et de Georges Perec.

    J'appellerai cette (ré)création et les autres de même nature qui suivront "Les histoires joueuses".

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  • Carnet n°2, début novembre

    De sa foulée conquérante, il cavalait sur les bords de la lagune avec, à ses côtés, une voluptueuse et très liante naïade aux yeux azur et à la chevelure délicieusement ambrée quand soudain le cordon défait de sa chaussure gauche lui fit perdre l'équilibre et le propulsa sur le sable où il se lithographia superbement avant de basculer dans l'eau saumâtre, entraînant avec lui dans sa chute la belle nageuse rendue à son élément naturel dans un désordre et un fracas d'une grande pureté.

     

    *

     

    Carnet n°1, début octobre

    Pour ce repas aux chandelles, il avait tout imaginé sauf cette somnolence postprandiale qu’il sentait venir au triple galop comme un piège se refermant sur son lyrisme, et dont il tentait de contrôler les effets torrentueux avec l’énergie du désespoir. Il regrettait aussi amèrement les mangues et les litchis du dessert, dont les jus entremêlés avaient littéralement poissé sur ses mains et rendu vaine toute tentative de rapprochement pulpo-digital alors même qu’il semblait imminent.

     

    *

     

    Carnet n°2, mi-novembre

    Le soir, pour ne pas laisser son moral faire le yoyo, il se servait un petit verre d'alcool à bulles et se préparait un repas yummy qu'il savourait ensuite en yaulnant devant un épisode de sa série télé préférée.

     


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    Carnet n°2, début octobre

    Il sortit de la taverne à une heure de la nuit aussi avancée que son ébriété et partit pour une odyssée flageolante et balourde qui dura le temps que ses jambes purent le porter et le conduisit jusqu'aux abords d'une route départementale absolument déserte où, après avoir bifurqué une dernière fois au hasard, il s'étendit et s'endormit enfin non sans avoir contemplé une dernière fois la lune dans le blanc de l'œil et s'être promis de retrouver le nom de la personne chez qui il avait pu observer pareil regard indéchiffrable.

     

     

    Carnet n°1, fin août

    Dans le territoire rêvé, par une nuit xanthique, on peut observer les papillons nocturnes xulgir à la ramure d'un saule et composer une musique féérique en voletant de branche en branche, comme un joueur de xylophone aux bras démultipliés effleurerait les lames de son instrument.

     

     

    Carnet n°2, début octobre

    Ce matin, j'ai pondu ces quelques lignes pour surmonter la difficulté d'écrire. Je ne me suis pas entendu caqueter après avoir laborieusement fini. De même, il ne me viendrait pas à l'idée d'entrer dans une phase picoleuse pour tromper, par l'écriture, mon vague à l'âme et la difficulté de vivre. L'inspiration ne se boit pas davantage qu'elle ne se glousse.

      


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